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Au bon endroit au bon moment, c'est le thème de la vie de Koldo Illumbe.
September 9, 2024
- Surf
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Au bon endroit au bon moment, c'est le thème de la vie de Koldo Illumbe. Né dans une famille moitié basque, moitié indonésienne, le père de Koldo est capitaine d'un bateau charter de surf dans les îles Mentawaii. Cela a ouvert la porte des meilleures vagues du monde pour le petit Koldo. Enfant prodige, il publie des vidéos dès l'âge de douze ans, avec comme toile de fond les belles vagues du Pays basque et de l'archipel indonésien, ce qui représente les deux terrains de jeu de Koldo. L'éducation unique de Koldo dans les plus belles vagues que ce monde a à offrir a eu pour résultat un style impeccable dans l'eau et une vision mature de la vie qui dément son âge... Donc, ici au bon moment, Koldo Illumbe !
Pour ceux parmi nous qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter ?
Je m'appelle Koldo Illumbe. J'ai 18 ans, je viens de Bali en Indonésie et suis aussi à moitié basque. Je parle indonésien, espagnol et anglais.
Raconte-nous l'histoire de ta famille.
Eh bien, mon père vient du Pays basque espagnol, un petit village appelé Hondaribbia, c'est près de Saint-Sébastien et de la frontière française. Ma mère vient de Java, en Indonésie. Mon père avait des bateaux charters de surf aux îles Mentawaii, du nom de King Millenium. Maintenant, il n'a plus qu'un seul bateau après Covid, donc il se concentre là-dessus. Je suis né et j'ai grandi à Bali, mais j'essaie d'aller en Europe aussi souvent que possible, c'est un bon équilibre !
J'ai commencé à surfer à l'âge de cinq ans, mais à trois ans, j'ai commencé le skate. C'est marrant parce que je n'aimais vraiment pas le surf du tout à cet âge, j'étais vraiment plus axé skate. J'imagine que mon père m'a mené dans cette direction quand j'avais environ dix ans, et j'ai commencé alors à réaliser que le surf c'était vraiment fun. J'ai vraiment eu de la chance en grandissant, parce qu'il y a tant de bonnes vagues sur Bali et pouvoir aller aux Mentawaii et surfer là c'est vraiment un privilège. J'ai appris tant sur le fait de surfer différentes vagues là-bas, j'ai vécu les meilleurs moments surf de ma vie autour de ces îles, je suis vraiment reconnaissant envers mon père pour ça.
Décris-nous la scène surf à Bali.
Ça a beaucoup changé. Je dirais qu'il y a dix ans, quand j'ai commencé à surfer, c'était bien plus relax que maintenant. Maintenant, il faut travailler bien plus pour échapper à la foule ! Par chance, y a encore des spots qui sont pas blindés, où on vit, il y a encore quelques coins secrets. Cependant, je dirais que la vibe dans l'eau est plus détendue qu'en Europe, on a tant de surfeurs voyageurs et si peu de vrais locaux, que ça se régule tout seul, tandis qu'en Europe, on peut avoir des vagues qui sont vraiment localisées.
Mais ça reste une super scène où il fait bon vivre : se réveiller, surfer, déjeuner et traîner avec mes amis, aller faire du skate ou autre, je ne me plains pas !
Comment c'est pour toi quand tu reviens en Europe ?
J'adore ça. J'adore surfer au Pays basque espagnol, Mundaka, quand c'est là, c'est super. Aussi, passer la frontière française et surfer à Hossegor, c'est génial, y a des vagues de bord parmi les meilleures au monde. Bizarrement, venant de Bali, j'aime en fait vraiment surfer en combinaison, je préfère en fait le surf en eau froide. Au début, il faut réapprendre quelques mouvements et tout retrouver, mais l'expérience est géniale. Je suis allé en Islande il y a quelques années avec l'équipe Vans et c'était super. Bien que je me suis brisé la cheville en essayant un saut, c'était vraiment fou de voir les paysages et de surfer dans de l'eau glacée.
Où dans le monde aimerais-tu surfer par la suite ?
J'adorerais surfer à Skeleton Bay en Namibie, ça a l'air superbe. Safi, au Maroc, a toujours été un de mes rêves, une longue droite. Ce sont mes objectifs pour le moment, ce serait génial de faire plus d'expériences en Afrique : vagues, gens, nourriture, tout !
Parle-nous des planches que tu as utilisées récemment.
J'ai surfé sur des planches de surf Chilli. Elles me vont très bien, elles sont phénoménales pour tout, vraiment, des tours, des tonneaux, des sauts. J'ai aussi travaillé avec mon ami Peta du Pays basque, c'est une légende de la vieille école qui forme des planches de surf classiques : double aileron, fish mi-longues, etc. Il forme des planches super, mon formeur préféré au monde. Mon père a grandi avec lui, il fait donc partie de la famille, comme un oncle. C'est vraiment intéressant de le voir former et apprendre de lui, c'est vraiment un maître en la matière. C'est vraiment gratifiant de passer du temps à l'atelier puis de surfer sur cette planche, c'est une sensation différente. On tombe amoureux de ces planches.
Qui sont tes modèles à suivre dans le surf et ailleurs ?
Mon père, clairement, c'est un mec classique qui m'a tant appris sur le surf et la vie en général. Sinon, Mason Ho est une grande source d'inspiration pour moi, il est vraiment dans son propre trip, faisant les choses différemment de tout le monde. Surfer sur différentes planches et des trucs de fou, il vit vraiment !
Comment décrirais-tu l'atmosphère de la famille Vans ?
C'est super. Les surfeurs, les skateurs, tout le monde est vraiment sympa et s'occupe les uns des autres. Quand je me suis cassé la cheville en Islande avec l'équipe Vans, tout le monde s'est vraiment rallié autour de moi et s'est occupé de moi, ça m'a marqué. Je suis vraiment reconnaissant de toutes les opportunités que Vans m'a données, et j'ai appris beaucoup de bonnes choses. C'était génial de surfer avec des gars comme Mikey February et le reste de la bande.
Un dernier mot ?
Je suis encore très jeune, donc je ne suis pas sûr de pouvoir donner des conseils, mais je suis vraiment reconnaissant de pouvoir vivre ces expériences formidables avec de nouveaux gens et des vagues partout dans le monde.
Respectez les gens et soyez gentils !